Nous venons d’apprendre le vote par le Conseil général d’Ille-et-Vilaine d’un vœu en faveur de la séparation stricte entre banques de dépôt et banques d’affaires. Nous nous réjouissons que l’Ille-et-Vilaine soit le premier Conseil général à le faire car couper les banques en deux – après la non-réforme bancaire de Pierre Moscovici que Nathalie Appéré a votée – est la mesure d’urgence pour laquelle nous menons combat en France comme à Rennes.
Le refus du gouvernement de trancher entre finance et économie l’a condamné à réduire les budgets des services publics et les dotations aux collectivités territoriales. C’est le prix à faire payer quand on renfloue les spéculateurs qui ont perdu et que l’on tente de disculper – par l’article 60 de la Loi de finance – Dexia et consorts sur les emprunts toxiques.
A quoi donc servira leur aumône à la Bretagne alors que c’est d’une France enthousiaste et de plein-emploi dont nous avons besoin ? C’est dans un pays où les crédits se feront en direction des TPE-PME productives et innovantes que nos usines trouveront toute l’opportunité pour leur développement ! Pour ça, il faut couper les banques en deux.
Mais cela demande de rompre avec ce monde de l’argent et du copinage, que l’on fréquente directement au sein de l’opposition et que l’on croise désormais autant auprès de Hollande, que du côté des Glons, Bolloré et Le Drian.
Le Conseil municipal en place à Rennes a fait preuve de cette affreuse somnolence de la pensée : le 21 mai dernier, nous prenions la parole lors du conseil afin que ce vœu pour couper les banques en deux y soit voté. Ces conseillers municipaux n’ont rien fait, contrairement au Conseil général.
Cette timidité, nous la refusons et la tenons responsable du marasme économique ; car là où les élus d’en haut faillissent, c’est aux citoyens et aux élus d’en bas qu’incombe la responsabilité. C’est tout le sens de notre candidature à Rennes et de l’engagement de chacun, candidats et candidates.
La mobilisation nationale de Solidarité et progrès pour couper les banques en deux
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