Grèce et emprunts toxiques, même combat !

Nous reproduisons ci-dessous notre communiqué, envoyé cet après midi aux médias ainsi que le courrier adressé au Conseil Général.

Grèce et emprunts toxiques, même combat !

Depuis l’annonce par la Banque nationale de suisse (BNS) du 15 janvier d’abandonner le cours plancher de sa monnaie, plus de 700 collectivités territoriales (villes, communes, départements, régions mais aussi hôpitaux et syndicats intercommunaux) ont vu les taux d’intérêts de leurs emprunts toxiques exploser car indexés sur le franc suisse.

Dans Ouest France, le Maire de Bruz dont la commune est touchée, indiquait que « le taux d’intérêt qui avait déjà atteint 14,5 %, frôle désormais les 25 %. »

Rappelons qu’en juillet dernier le gouvernement a fait adopter par le Parlement une loi dite de « sécurisation » des emprunts structurés, en réalité une loi d’amnistie bancaire permettant de passer la facture aux collectivités territoriales et donc aux contribuables locaux.

Pour Solidarité et progrès, ces pratiques prédatrices doivent cesser.

C’est pour cela que nous soutenons les nouveaux dirigeants grecs qui réclament une conférence européenne pour annuler les dettes illégitimes. A nous d’en faire autant en France.

Pour y voir clair, nous avons décidé de faire une demande auprès du Conseil Général pour accéder à l’intégralité des contrats de prêts du département d’Ille-et-Vilaine depuis 1995.

A cet effet un courrier a été adressé lundi 2 février 2015. Cette initiative doit servir de base à notre proposition d’un audit de la dette du Département visant à déterminer l’ensemble des surcoûts liés aux plus de 100 millions d’emprunts structurés contractés par le Département.

 

LettreCG_DemandeContratsPrêts

Pour approfondir, voir l’article :  République ou finance toxique, l’Ille-et-Vilaine doit choisir.

 

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