Comme il était prévisible, un débat sur le mode de financement des grands projets a éclaté dans la campagne municipale. Ceci se cristallise autour du mode de financement de la ligne B du métro : les uns défendent plus d’impôts ou, les autres, plus d’emprunts.
Solidarité et Progrès veut souligner l’absence de politique de crédit public qui nous a condamné à cette prison des moyens limités. Nous soulignons également l’absence de courage politique pour mettre en cause le système bancaire, et le fait que les occasions n’ont pourtant pas manqué pour les principaux candidats, que ce soit dans les cabinets ministériels ou au parlement.
Si nous sommes élus au conseil municipal, nous nous engageons à faire voter un vœu municipal réclamant au parlement une loi de séparation stricte entre banques de dépôt et banques d’affaires, étape clé vers le rétablissement d’un système de crédit public similaire au mécanisme instauré à la Libération et qui finança les Trente glorieuses. Ceci permettra de financer sans intérêts usuriers les grands projets d’équipement (les intérêts du métro de Rennes, pour un emprunt de 487 millions d’euros, en coûtent au moins 200 millions) et de mobiliser nos collègues pour faire union sur cet enjeu non-partisan.
En fait, les élus PS ont la solution : ils parlent déjà.. d’une course aux subventions pour éviter les impôts et les emprunts trop élevés.. ou la mise au chômage. Et avec ça, leur sourire est tout socialiste…