Notre combat
Sous prétexte de faire des économies, le gouvernement veut dissoudre les départements dans les grandes régions et les métropoles. Nous combattons cette politique, qui est le reflet de l’austérité imposée à toute l’Europe.
Faut-il baisser les bras, s’abriter dans sa vie privée ? Non, car le nouveau gouvernement grec s’est levé contre le pillage. C’est une grande chance pour nous tous : en combattant avec lui, nous pourrons desserrer le garrot de l’oligarchie. Ici à Rennes et dans toute l’Europe.
Notre projet pour le département s’inscrit dans ce combat européen. Si nous ne le faisions pas, nous vous tromperions comme les autres, car le système européen actuel ne donne pas les moyens du progrès et de la justice sociale. Il faut un nouveau programme des « Jours heureux », comme celui du Conseil national de la Résistance en 1944, mais cette fois étendu à toute l’Europe et au monde. Sortir de l’Empire libéral est la condition de notre liberté et du progrès social jusqu’à la dimension de notre département. Nous n’avons plus l’excuse d’être seuls !
Le défi est grand. La faillite de la zone euro et de ses mégabanques met sous pression les intérêts de la City et de Wall Street. La vérité, c’est que les dettes sont impayables. Soit nous les éliminons, soit ce sera la guerre ! Avec l’Irak, la Syrie ou l’Ukraine, l’oligarchie financière est prête à provoquer le chaos pour maintenir son pouvoir.
Les pays des BRICS, (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) l’ont bien compris et s’organisent. Ils mettent en commun leurs savoirs scientifiques et industriels autour de grands projets d’infrastructures afin d’opposer à la guerre de tous contre tous, l’idée d’un développement mutuel.
Nous devons rejoindre cette dynamique optimiste, différente du monde clos des pros de la politique. Que ce soit par l’austérité, l’écologie verte ou l’idéologie de l’extrême droite, ils imposent l’idée d’un monde de « ressources limitées », où certains êtres humains seraient de trop. Nous refusons ce piège. L’avenir ne dépend pas de ce qu’on possède à un moment donné, mais de notre capacité à créer des ressources nouvelles (fusion nucléaire, spatial, médecine, etc.). C’est le propre de l’homme, et si la politique ressemble trop souvent à une jungle, c’est que trop se comportent comme des bêtes.
Des citoyens et des citoyennes doivent se lever pour bâtir un avenir plus inspirant et véritablement humain. Nous sommes ces citoyens, soyez-le avec nous.
Sortir de la crise…
Tant que les États épongeront les dettes de jeu des spéculateurs et des mégabanques, l’économie réelle s’effondrera (infrastructures, industries, services publics, emploi). C’est systémique !
L’alternative consiste à trier les dettes légitimes de celles liées à la spéculation et à l’usure. C’est ce que réclame la Grèce. En France, les emprunts toxiques vendus aux collectivités ne pourront être remboursés. Exemple avec la commune de Bruz, dont les taux d’intérêt de l’emprunt toxique ont bondi de 15 à 25 %. En Ille-et-Vilaine, plus de 100 millions d’euros de tels emprunts ont été souscrits. Il faut en sortir !
Pour cela, nous engagerons un audit de la dette du département, afin de déterminer les surcoûts liés à cette escroquerie et mobiliser les autres collectivités pour la combattre.
…pour rebâtir le monde
Contrairement à l’impuissance des dirigeants occidentaux, en 2014, les pays des BRICS ont posé les bases d’une nouvelle architecture économique et financière : Nouvelle banque de développement (NDB), partenariats monétaires, grands projets communs. La Chine a lancé le projet des « nouvelles routes de la soie ». Conçu comme une alternative à l’affrontement Est-Ouest, il vise à un développement partagé, base d’une paix durable. Les travaux ont commencé : 40 pays d’Europe et d’Asie sont déjà impliqués. C’est là que se jouent l’innovation, l’emploi et l’industrie de demain.
Le département pourra stimuler les échanges (étudiants, entrepreneurs, associations…) avec les pays concernés afin d’établir les ponts linguistiques, culturels et économiques indispensables pour l’avenir.
Prêts pour un nouveau département
Une économie de métiers, pas des CDD
Face à l’explosion des contrats à très court terme et au déclin du secteur automobile, le département doit préparer les métiers de demain. Une nouvelle donne industrielle doit émerger. En s’appuyant sur les formations existantes, le département doit susciter la création d’un cursus ingénieur automobile pour assurer la pérennité de la filière. Voitures électriques, à hydrogène, transports collectifs de demain (aérotrain) pourraient servir de débouchés à l’évolution ou à la reconversion de l’outil industriel. Les marchés existent, avec l’immense besoin d’équipement des pays en voie de développement. Nous avons le savoir-faire ; à nous de savoir l’exploiter.
Pour approfondir : Rennes Métropole, pionnière pour l’industrie du futur
Un aménagement numérique, mais pas pour les pompes à fric !
Réduire la facture et la fracture numérique, c’est possible. En faisant pression sur les fournisseurs d’accès internet et les bailleurs sociaux (HLM), le département doit rendre l’internet quasiment gratuit. Avec un équipement adapté, pas besoin de faire payer à chaque résident la connexion : une seule suffit pour tout un immeuble.
Pour un dialogue entre les générations, une structure crèche-EPHAD
Notre projet pionnier : créer une structure multi-accueil rassemblant sous le même toit une crèche ou une école élémentaire et un EHPAD (maison de retraite). En charge de la construction, le département pourra s’inspirer des expériences prometteuses qui existent déjà en France. Moindre recours aux médicaments, responsabilisation des petits et sentiment d’utilité des retraités sont quelques exemples de l’intérêt d’une telle structure.
Projet « Amadeus » pour des collèges où l’instruction civique se fait en musique
Pour ouvrir les écoles de musique aux publics défavorisés, les simples incitations financières sont inopérantes. Le département continue pourtant dans cette voie, tout en diminuant de moitié le financement des postes de musiciens intervenants (écoles, crèches). Notre projet Amadeus vise à créer dans chaque collège un orchestre de musique, permettant à chaque jeune d’apprendre à jouer d’un instrument et de participer à un projet collectif autour des plus belles œuvres musicales. Redonnons le la à la jeunesse en nous inspirant du projet «El Sistema» au Venezuela, ou des «Passeurs d’art» du collège Sainte-Marie de Fougères.
Pour approfondir, notre exemple avec le projet « Amadeus » pour Rennes
Photo : L’association « Passeurs d’arts » à Fougères a monté un groupe de musiciens au sein du collège Sainte-Marie
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