La fiscalité

Impôt ou emprunt, c’est le faux débat de cette élection.
La vraie question est celle du crédit public productif avec lequel l’Etat peut financer les projets des collectivités sans que ces dernières n’aient à payer les taux d’intérêts élevés appliqué par les banques privées. Moins d’intérêts, c’est moins d’impôts !
L’enjeu est de mener un combat contre la finance (voir notre fiche : couper les banques en deux : une affaire locale.)

La sécurité

L’insécurité sociale actuelle crée l’insécurité des biens et des personnes.
C’est d’abord contre elle, à la source, qu’il faut lutter, en créant de l’emploi qualifié et des solidarités à tous les niveaux. C’est ce qui sous-tend l’ensemble de notre projet.
La Mairie doit promouvoir :
∞ une vraie lutte contre les drogues (sensibilisation des jeunes aux conduites à risque) ;
∞ des stages de formation aux premiers secours pour les jeunes (apprendre l’utilisation de défibrillateur cardiaque et d’extincteur).

Les loisirs et sports

Notre intention est ici est d’accompagner la pratique sportive libre qui s’est développée dans notre ville. Nous voulons aider a la compréhension chez les sportifs et non-sportifs le fonctionnement du corps humain, en particulier les filières énergétiques ainsi que les différentes fibres musculaires mises à l’epreuve dans les différentes activités physiques.
Pour cela une politique de partenariat entre la ville et l’UFR APS de Rennes 2 doit être mise en place pour la création de panneaux pédagogiques et des présentations données dans les clubs.
Les panneaux pédagogiques perméteront aux sportifs de se « comprendre » tout en s’étirant grace à des supports d’étirement disposés dans les endroits fréquentés. Nous devons aussi, créer des chemins en sable pour la course à pieds là où il n’existent pas encore (ex: la coulée verte).
L’effort pédagogique que nous proposons peut passer par la sensibilisation dans les collèges et lycées, pour améliorer l’intellectualisation des bénéfices de la pratique sportive ainsi qu’une amélioration de la prévention contre l’usage du tabac et des stupéfiants. Par ailleurs, notre programme culturel « Amadeus » recréera du vivre ensemble indispensable pour les sports collectifs.

Le transport

Le transport représente une grande part du budget de Rennes Métropole. Il passera de 150,17 millions d’euros en 2013, à 292,02 millions d’euros pour 2014, du fait du démarrage des travaux pour la seconde ligne de métro.
∞ Le métro est un moyen de transport essentiel et la construction de la ligne B est une bonne chose. Cependant, on ne peut que déplorer l’énorme coût que représente le paiement des intérêts aux banques pour les emprunts contractés pour son financement : 200 millions d’euros, soit 1000 € par Rennais. Sans ce surcoût, le financement d’un terminus dans le prolongement de la station Kennedy de la ligne A, évalué à seulement 70 millions d’euros, serait pleinement envisageable. Ce terminus permettrait d’augmenter la fréquence des rames, en réduisant de 100 à 60 secondes le temps d’attente minimal entre deux rames. D’autres exemples de ce type existent.
∞ Il est indispensable de repenser le transport en cohérence avec l’aménagement des quartiers, en cherchant à rapprocher au maximum les lieux de travail et les services de proximité (commerces, services publics, crèches, etc.). Ainsi le recours à la voiture sera moins fréquent et moins contraignant (travail-domicile en moins de vingt minutes – voir nos propositions sur l’urbanisme).
∞ Désengorger la rocade sud est une priorité qui doit être traitée de plusieurs façons :
- par une politique visant à réduire l’automobile en ville au profit de la marche à pied, du vélo et des transports en commun, mais sans pénaliser les automobilistes extérieurs devant se déplacer dans le centre.
- en encourageant la construction de parkings-relais aux abords des principaux axes pénétrant dans la ville, au niveau du périphérique. Le parc-relais de la Poterie devra être agrandi car trop souvent saturé. Les nouveaux parcs-relais aux Gayeulles, à Cesson et St Jacques, combinés au nouveau métro, seront essentiels. La gratuité du parking en échange d’un ticket de transport est une bonne chose et devra être développée.
- en mettant à l’étude la faisabilité d’un RER rennais, ou d’un Tram-Train, utilisant certaines voies du réseau ferroviaire rennais actuel. Ces voies ferroviaires se trouveront en effet non utilisées du fait de la modernisation des moyens de transport de Rennes vers d’autres villes (l’arrivée de la ligne LGV libérera par exemple la voie ferrée connectant Rennes à Laval). En ce sens, on peut comprendre l’intérêt qu’aurait l’aérotrain comme nouveau moyen de transport plus efficace pour connecter les villes de la région, permettant de consacrer les lignes ferroviaires au transport de type RER dans l’agglomération de Rennes Métropole et au-delà.

L’urbanisme

Reconversion urbaine et industrielle :
Alors qu’en pleine bulle immobilière, 5 millions de m2 de bureaux sont vides en France, que la ministre du Logement fait des ordonnances pour les transformer en logements, Rennes est en train de se doter encore et encore de bureaux vides (EuroRennes, 125 000 m2 de bureaux, 30 000 m2 de commerces ; La Courrouze, 132 000 m2 d’espace pour le tertiaire et les services, Baud-Chardonnet, 90 000 m2 surfaces tertiaires). Ce choix n’a pas été dicté par la réalité, mais par les marchés et l’idéologie de l’argent facile : le m2 de bureau rapporte de l’argent. Nous, au contraire, nous défendons la reconversion de bureaux en logements et la modification des projets en cours.
Pour créer des vrais emplois productifs, Rennes devrait s’apprêter à accueillir la reconversion industrielle. Des friches industrielles telle que la Courrouze, mais surtout celle de Baud-Chardonnet pourraient accueillir des PME innovantes autour de la mécanique, de la robotique, de la microélectronique, des technologies de pointe en santé et autour des technologies de l’aérotrain : coussins d’air, moteurs linéaires, etc.
∞ Sobriété pour les spéculateurs, pas pour les ménages :
Tous les candidats sont d’accord : il faut la transition énergétique et jouer sur le tertiaire et les services! Ceci se traduit par la conversion à la sobriété énergétique : réseaux intelligents, rénovation thermique des logements etc. Cette stratégie est incohérente : d’un côté, on fait miroiter l’idée que le secteur tertiaire (les services, le tourisme, etc.) sera source de richesse financière dans le futur, de l’autre coté, on nous habitue à l’idée de la « raréfaction des ressources ». Il faut sortir de cette logique d’austérité aux échos des années ’40 et permettre à la fois des économies, la rénovation thermique des logements et la création de nouvelles ressources. C’est tout l’enjeu de notre projet industriel.
∞ Travail-maison, 20 minutes :
L’aménagement de la ville devrait garantir à chacun la possibilité de travailler, de faire ses achats et de vivre dans le même quartier. Ceci pourrait réduire de manière considérable le trafic de voitures et améliorer la qualité de vie de famille. Cet effort pourrait commencer par le Blosne où le manque de d’équipements se fait particulièrement ressentir.
Au lieu de jouer le rôle d’accaparatrice, Rennes pourrait avoir un rôle bénéfique pour la métropole. Le même principe pourrait être appliqué au-delà de Rennes, avec l’aménagement d’un maillage de bassins d’emploi autour de notre projet de ré-industrialisation, permettant d’avoir des villes revitalisées qui offriront des emplois, des commerces et des services.